septembre
2004
2 nouveaux chapitres
22
au 30 septembre
Perla
del Pacifico
Les
gars de la télé viennent enfin nous filmer pour vrai.
L’expérience est vraiment intéressante. Ils nous
posent pleins de questions et on torche en espagnol. Ils nous font faire
mille tours en vélo sous le gros soleil. Je ne croyais pas que
c’était si dure être une star! J’aime mon public
et mon public m’aime.
15
au 19 septembre
Gros
machos et pupusas bien graisseuses
Ce
jour est chaud et pénible. J’ai pas très bon caractère,
ni très bon moral. J’ai hâte de sortir de ce maudit
pays où les gens sont trop machistas et pas sympathiques à
mon égard. Francis n’est pas non plus heureux de comment
les gens agissent avec moi. Bien sûr, il s’agît peut-être
que d’un concours de circonstances, mais le pattern que nous voyons
est bel et bien existant. Je me divertie quand même à faire
du bike et observer les gens vivre et les paysages. Durant une pause,
un troupeau de vaches nous passe sur la route et nous roulons avec elles
pendant quelque temps, évitant de rouler dans les cowpies qu’elles
laissent sur leur passage.
10
au 14 septembre
Welcome
to Hotel California
Tiguidou!
On part vers Santa Ana. La route est amusante et assez gondolante avec
de belles collines. On arrive à Santa Ana sans problème
et nous avons l’énigme de continuer pour aller camper ou
aller faire du internet. On se boit une boisson de maïs salée
qui goûte un peu les peanuts et on traverse la ville en entier
pour réussir à trouver un café internet.
7
au 8 septembre
Entrée
au Salvador
Pendant
un break peanut et miel, des jeunes enfants nous crient Gringos! Gringos!L’on
renverse la situation à notre grand amusement : No somos gringos!
Somos Russos! Ça leur ferme le clapet pendant quelques instants
et nous nous inventons des personnages russes typiques. Boris et Natacha…
On reprend la route jusqu’à un premier et unique hôtel.
On se paye un repas de lapin a la plancha à 4$. On va dormir…
2
au 6 septembre
Crackheads
sur la voie
Nous
trouvons un hôtel qui annonce « ambiance familiale ».
Nous comprenons vite qu’il s’agît d’un semi-bordel
de saoulons qui se gratte la bédaine. Nous dormons comme des
bûches malgré le vacarme de cette « ambiance familiale
», souhaitant bonne nuit à nos amies coquerelles. Francis
dit le glouton me rappelle que nous avons mangé quatre fois durant
cette journée.
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