juin
2004
4 chapitres
26
au 30 juin
Beauté
magistrale du sexisme bleu-gris
En tout cas, je pense à pleins de moments
et à pleins d’attitudes envers les femmes que je vois au
long du chemin et ça me fait mal au cœur. Marie-Lou qui
fait sa maîtrise au Vietnam, raconte aussi des anecdotes sur la
situation des femmes là-bas. Les conditions changent mais l’aliénation
reste. Je pense donc à ça en regardant le gars saoul dormir
à l’ombre, le chapeau sur les yeux.
23
au 25 juin
La
peste dans le nombril
J’ai remarqué que lorsque presque
tous les automobilistes ou camionneurs nous saluent et nous klaxonnent
au début d’une montée, c’est qu’elle
sera pénible. Ma théorie s’avère conforme
dans ce cas. Les falaises de roches vertes parsèment le chemin,
certaines sont même couleur lilas ou rose.
13
au 15 juin
Les
plaisirs de l’inefficacité et le travail à la chaîne
Aujourd’hui
on se fouette pour travailler après avoir changé de chambre.
Comme deux végétaux que je rabaisserais au niveau de l’algue
dans la chaîne évolutive, nous n’avions pas pensé
à regarder s’il y avait une plug pour brancher l’ordinateur.
La chance est avec nous, et nous nous retrouvons dans la plus belle
chambre de l’hôtel avec deux étages et un style rustique,
vent frais et libre de moustiques.
5
au 11 juin
Rencontre
au torréfacteur de café
La vue sur les montagnes
est hypnotisante. Je ne sais pas à quelle hauteur nous sommes
mais, les montagnes s’étirent loin, recouvertes de forêts
et de cultures. Francesca nous invite à manger et nous entrons
dans cet âtre où elle fait chauffer le café noir
additionné de panela sur feu de bois. Sur une plaque concave,
elle chauffe les tortillas. Pedro nous quitte pour aller travailler
à la milpa.
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